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enseigner la santé et la sécurité au travail

Limites de l'utilisation de prélèvements de surface et de cellules buccales
publication le 20/01/2015

questions réponses


  1. « J’ai exploité l’outil « Tests en situation » sur le site du 3RB et je suis interpellée par les propositions qui me sont données :
    Contexte : prélèvement de surface, niveau de classe : seconde
    Observation des boîtes fermées possible mais pas de repiquage OK
    On réalise le prélèvement avec des élèves de Première et Terminales mais on prévoit de réaliser une étude des colonies obtenues (repiquage). Si TP réalisé en labo NSB 1 non, si NSB2 possible
    J’avoue mon étonnement car on ne maîtrise nullement les souches prélevées sur l’organisme humain. Est-il possible de réaliser ceci ? Je suis toujours partie du principe que ne connaissant pas l’agent pathogène, l’élève de 1ère n’a pas le niveau de compétence requis pour manipuler sans risque ce type de germe. Le principe de prévention impose de travailler avec une souche dont on connaît le risque pathogène.
  2. Dans l’outil proposé, on liste un certain nombre de microorganismes, je suppose que ce sont des souches connues et référencées.
  3. J’ai eu des questions sur des frottis de cellules buccales observées en état frais ? Tolérance ? Pour moi non source potentielle de virus.
Merci de vos éclairages»


Éléments de réponse

  1. La question est « Peut-on faire manipuler à des élèves de 1ière ou Terminale, correctement formés à la démarche de prévention, des colonies isolées d’un prélèvement de surface (au même titre que de l’air, la terre ou les eaux brutes) : prélèvement réalisé sur un support inerte (paillasse, mur, sol …) d’un laboratoire (et non organisme humain comme indiqué plus loin ? ». Sur ce type de prélèvement, il y a peu de microorganismes de groupe 2 et 3 pouvant pousser sur un milieu ordinaire. C’est pourquoi la possibilité de travailler sur les colonies isolées a été donné à ce type d’élèves dans un laboratoire de classe NSB2.
  2. Il va de soi que, pour l’outil suivant, les souches sont connues et référencées comme indiqué en préliminaire.
  3. Le prélèvement et l’observation microscopique de cellules buccales peut se réaliser dans les conditions suivantes après une formation à la démarche de prévention :
    - Lavage des mains avant et après la manipulation,
    - Prélèvement par un élève sur lui-même à l’aide d’un écouvillon stérile,
    - Elimination de l’écouvillon utilisé par la filière DASRI comme la lame support après examen microscopique.